Utilisation de l'indicatif
Le mode indicatif s'utilise partout où on peut exprimer le réel. Il n'y a pas de place au doute ou à l'incertitude. Pour cela, on préfère utiliser le conditionnel ou le subjonctif.
On a quatre temps simples à l'indicatif (le présent, l'imparfait, le passé simple et le futur simple) et quatre temps composés (passé composé, plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur) qui permettent d'exprimer les actions présentes, les actions passées ou les actions à venir.
L'indicatif est le temps qui permet de saisir les faits, les actes, les opinions ou les pensées dans leur réalisation. Il s'agit de loin du mode le plus utilisé dans les besoins de la conversation courante. Il est également le mode des phrases négatives et interrogatives.
Même dans une proposition subordonnée après "que", on peut retrouver l'indicatif s'il s'agit d'une action certaine. Dès qu'on introduit le doute ou la notion de probabilité, on utilise le subjonctif. L'exemple suivant illustre ceci :
il est probable qu'il viendra. (indicatif)
il est possible qu'il vienne. (subjonctif)
On remarquera cependant que dans la langue parlée, on utilise de plus en plus le subjonctif après le "après que" ce qui n'est pas forcément juste puisque l'action est déjà terminée donc réelle.
On peut également noter que lorsqu'une proposition est complètement fausse ou irréelle et que cela ne laisse plus aucun doute, on utilise l'indicatif à nouveau pour exprimer une réalité : Il s'est mis en tête qu'elle viendra le voir.